Sylvio Testa

Sylvio Testa

D’origine italienne, lyonnais, la cinquantaine, installé sur la côte d’Azur depuis une vingtaine d’années.
Passionné de sports extrèmes et de montagne dans ma jeunesse, ancien skieur professionnel devenu paraplégique suite à un accident de ski en 1994 à Val d’Isère.
Reconverti dans mes 2 autres passions, les voyages et la photographie.

Attirance pour la photo de mode et de charme

La photographie m’a toujours passionné depuis mon plus jeune âge. A 20 ans j’ai claqué mon tout premier salaire pour m’offrir mon premier boîtier (un Nikon F3). J’ai dû attendre le mois suivant pour pouvoir l’utiliser car c’est seulement avec mon second salaire que j’ai pu me payer l’objectif, un 20 mm fixe pour commencer et ainsi de suite. Je me suis équipé petit à petit. J’ai commencé par photographier un peu tout et n’importe quoi puis essentiellement les animaux sauvages, la nature et les paysages.
Passionné de voyage et rêvant d’une vie comme celles de Yann Arthus Bertrand ou Nicolas Hulot, je suis très vite parti à la recherche des plus beaux paysages à travers le monde. J’ai commencé par l’Afrique au début des années 90 en organisant plusieurs raids en 4X4 et quad, d’abord au Sahara puis en Afrique noire et puis un peu sur tout les continents par la suite. C’est outre Atlantique que je me suis découvert une vraie passion pour les parcs nationaux Américains et Canadiens pendant de nombreuses années où j’ai passé beaucoup de temps sur une douzaine de voyages successifs en réalisant expos et conférences.
Je shootais en argentique sur de la Velvia, j’ai accumulé quelques milliers de diapos qui dorment maintenant dans mes placards.

La photo de mode et de charme m’avait toujours attiré mais je n’avais jamais osé franchir le pas. Avant l’arrivée d’Internet, trouver des modèles n’était pas chose évidente, j’avais réalisé quelques rares séances avec des amies, voisines suivies d’une ou deux publications, rien de plus.
Le numérique et Internet ont commencé petit à petit à me faire changer d’orientation mais c’est grâce au concours amateur du magazine PHOTO que j’ai gagné en 2005 que je me suis totalement reconvertis à la photo de modèles, j’ai commencé par faire des tests pour une agence de mannequins qui m’avait alors contacté et c’est là que j’ai décidé de me consacrer dans cette nouvelle activité à temps complet.
Je n’ai plus jamais refait une seule photo de paysage depuis… Ah si pardon! mais avec une fille en + dans le décors.

Sylvio Testa

Le goût de l’aventure

Je travaille la plupart du temps en totale improvisation, j’ai un goût particulier pour l’aventure.
Je pars en voiture avec mon modèle, parfois dans des lieux repérés par avance mais souvent dans une direction hasardeuse et en fonction de la lumière et des décors que nous croisons, je décide de tenter quelque chose, les idées me viennent sur le champs.
Je mets parfois les filles à rudes épreuves, grimper sur une citerne, un train, un arbre ou un cactus en talons aiguille, se baigner nue dans une rivière ou une fontaine dans une eau gelée, s’exhiber dans un lieu public à la sauvette juste pour un clic, prendre des poses impossibles, ce n’est pas si simple qu’il n’en paraît à l’image, faire du nu en extérieur demande du courage et nécessite parfois quelques prises de risque et cela nous réserve souvent des surprises et les anecdotes sont nombreuses. Je profite de cette interview pour remercier toutes celles qui ont osé, pour leur enthousiasme, leur gentillesse, leur complicité, leur confiance, je voudrai leur dire combien je les admire et j’en suis reconnaissant.

Mode, charme, érotisme et glamour

Je ne veux pas m’enfermer dans un style, j’aime autant la mode et la photo/beauté que le charme ou l’érotique mais je suis plus orienté vers le glamour par facilité et simplicité, la photo de mode est techniquement plus difficile et demande beaucoup de moyens, une bonne image se construit généralement avec une équipe : mannequin, maquilleur, coiffeur, styliste, fringues et accessoires etc…
J’aime créer des mises en scènes, raconter une histoire, à la différence des shoots en extérieur qui se font toujours à « l’arrache », le studio permet plus de confort et de temps pour préparer des thèmes et construire une image. De nouveaux horizons s’ouvrent encore…

Ma production est nettement orientée couleurs mais j’aime autant le noir et blanc. Je n’ai aucune préférence, après chaque photo dans son style conviendra mieux à l’un ou l’autre.

Sylvio Testa